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Portage CyberTech : Favoriser l’accélération responsable

Il y a tout au plus cinq ans, Don Cuthbertson, CEO de Portage CyberTech, a participé à la construction de Converge Technology Solutions - le fournisseur mondial de technologies coté en bourse compte maintenant plus de 35 entreprises et a généré plus de 2 milliards de dollars en 2022.  

Et aujourd’hui, Don Cuthbertson a encore de l’appétit pour les projets visionnaires. La preuve? Il veut dynamiser numériquement les gouvernements afin qu’ils puissent mieux servir la population. Si certains peuvent être intimidés par la tâche, lui a déjà relevé ses manches. 

« Donnez-moi quelque chose d'essentiel et répétitif. Je vais l'automatiser, l'améliorer. » 

Avec son partenaire Bruce Levis, il a donc construit un portfolio de solutions éprouvées et rassemblé des spécialistes aguerris sous la bannière de Portage CyberTech. L’entreprise a le vent dans les voiles. Mais pourquoi se lancer dans cette aventure, alors qu’il aurait pu profiter simplement des fruits de son labeur? 

Lorsque vous aurez compris qui est l’homme derrière ces succès, vous comprendrez que la complaisance n'est pas dans l'ADN du PDG de Portage Cybertech... 

 
Fan des Raiders, hommes d’affaires ou ingénieur? 

Si certains patrons de grandes entreprises jouent les vedettes, Don a tout d’un introverti. 

Réfléchi et posé, il admet avoir une vie simple basée sur les relations sincères. Son plus grand plaisir? Écouter une partie des Raiders le dimanche avec ses proches en banlieue d’Ottawa. Bol de chips inclus. 

Avant d’en arriver là, toutefois, Don Cuthbertson a connu « un parcours professionnel fragmenté! » 

« J'ai commencé en médecine lorsque je suis allé à Queens, puis je me suis orienté vers l'ingénierie chimique avec une spécialisation en ingénierie environnementale. » 

C’est donc avec un Génie chimique en poche que Don Cuthbertson entra sur le marché du travail, à une époque où l’économie fonctionnait au ralenti. Puis, le boom technologique arriva et le père de 3 enfants fit une rencontre déterminante : la programmation.  

« Je suis devenu développeur Java et administrateur de base de données Oracle. Après, j'ai travaillé comme consultant chez Bell Canada pendant plusieurs années et ensuite, j’ai fait le saut comme consultant indépendant. » 

En devenant programmeur, Don Cuthbertson avoue être tombé sur une nouvelle façon de voir les choses. Il codait tout ce qu’il pouvait, même en dehors des heures de travail, même en tant que bénévole pour les équipes de hockey de ses filles.   

« Pendant trois ans, j'ai été chargé d'envoyer aux entraîneurs leurs horaires; un travail de 10 heures par mois. J'ai donc écrit un code pour ouvrir la feuille de calcul, collecter les informations et les horaires, puis envoyer automatiquement un courriel à chacun d'entre eux en quelques secondes. C'est valorisant de transformer des tâches redondantes et ennuyeuses en activités efficaces. » 

Ainsi, réalisant ce que la technologie pouvait résoudre comme problématiques, Don Cuthbertson, accompagné de son partenaire Shaun Maine, s’est mis à acquérir des compagnies technologiques.  

Il admet sans détour avoir appris à la dure comment faire des affaires et assumer les pertes. Mais la perspective de trouver des opportunités d’affaires pour innover mieux le motivait. Le fan de football n’est jamais bien loin après tout.  

« Je pense comme un porteur de ballon. (...) S'il y a une ouverture, je la traverse aussi vite que je peux, et je prends la décision suivante en arrivant au à la prochaine étape. » 

En agissant tactiquement, il a pu orchestrer avec Shaun Maine et Gordon McMillan, l’acquisition d’entreprises pour créer Converge Technology Solutions. 

À ce jour, Don Cuthbertson peut dire fièrement qu’il a participé à l’une des entreprises technologiques les plus solides du marché et dont les analystes financiers vantent les mérites.  

Néanmoins, comme n’importe quel porteur de ballon, Don avoue en riant: « Je ne peux pas m'en empêcher. Je veux toujours saisir les occasions et faire la bonne chose au bon moment. » 

Et aujourd’hui, le déficit technologique des gouvernements nord-américains est tel, qu’il a décidé de foncer à nouveau.  

 

Crise de confiance du public : une opportunité à saisir 

Don Cuthbertson relate que l’avènement du web nous a rendus un brin aveugles durant une trentaine d’années. Notre enthousiasme nous a fait adopter des comportements irréfléchis en échange de la facilité.  

« Nous avons mis nos données personnelles partout, et peut-être avons-nous été naïfs. Quelqu'un dans les grandes plateformes comme Facebook et Twitter a compris qu’il y avait beaucoup de valeur dans ces données parce qu’ils pouvaient les utiliser à des fins publicitaires. » 

Dorénavant, Don Cuthbertson rappelle que des tas d’entreprises possèdent des informations personnelles sur nous et nous n’avons pas de contrôle sur ce qu’ils font avec nos données. « Ils savent où nous cliquons et ce que nous défilons. Ils nous montrent du contenu avec lequel nous sommes d'accord et nous montrent rarement une opinion contraire. » 

« Pour eux, ça va être difficile à accepter, mais nous devons exiger qu'ils changent la façon dont ils utilisent nos données personnelles. » 

Néanmoins, il précise que tout n’est pas noir. La technologie nous a fait faire des bonds de géants. L’accès au savoir, les communications et le commerce n’ont jamais été aussi démocratiques qu’aujourd’hui.  

« La technologie n’est pas le problème. C’est ce qu’on fait avec. C’est ici que la responsabilité intervient. » 

L’ironie, c’est que nous sommes habitués à tout avoir facilement d’entreprises privées qui nous écoutent sans le savoir, alors que du côté des services publics, nous n’obtenons rien facilement, même si nous leur transmettons nos informations personnelles à répétition. 

« Aujourd'hui, les gens ne font pas confiance aux gouvernements. La participation des citoyens est faible. Ce n’est pas la faute de ceux qui offrent les services, il y a simplement une érosion de la confiance du public, surtout en ligne. Et ça se reflète dans plusieurs problèmes de société comme le taux de participation aux élections, la participation aux programmes ou l’engagement communautaire. » 

Une fracture s’est créée entre les gouvernements et les citoyens parce qu’ils se sont habitués à la facilité technologique. Et depuis 10 ans, le train ne cesse d’accélérer.  

Don Cuthbertson insiste. Les organisations publiques sont devant un grand dilemme. Si elles veulent retrouver la confiance du public, elles doivent se transformer numériquement et être aussi efficaces que les géants du web. Toutefois, elles ne pourront pas gérer l’information et la sécurité comme le secteur privé l’a fait. 

Pour retisser des liens de confiance avec le public, il ne suffit que de deux choses, des experts passionnés et des solutions éprouvées. 
 

Portage CyberTech : l’accélération responsable 

Depuis quelques années, Don Cuthbertson n’est pas le seul à rêver à la transformation numérique des services publics. La différence, c’est qu’aujourd’hui des entreprises qui ont près de 30 ans d’expertise comme Becker-Carroll, Vivvo, Notarius, 1CRM et OPIN, se sont réunies sous la bannière de Portage CyberTech pour accomplir le même objectif.  

« Nous nous sommes réunis avec un seul objectif en tête : favoriser une transformation numérique responsable pour les organisations ayant des exigences juridiques élevées. Ensemble, nous sommes plus forts. » 

Pour Don, l’idée est simple, si une organisation gouvernementale, peu importe sa taille, a besoin d’un service technologique, elle trouvera toutes les solutions éprouvées sous un même toit facilement et elle pourra les intégrer à son rythme.  

« Notre portfolio de solutions de confiance résout un ensemble de problématiques précises, et il aurait été plus dur de le construire à partir de rien. Grâce à l'expertise de chacun, nous avons une longueur d'avance. » 

Pour renforcer son propos, il cite les succès obtenus par les équipes de Portage CyberTech dans la transformation numérique de plusieurs gouvernements ou l’ensemble des associations d’ingénierie au Canada.  

Selon lui, la force de Portage CyberTech réside dans son sens des responsabilités. La sécurité est à l’avant-plan, mais surtout la transparence sur les données privées.  

Don

  « Ça ne peut pas être juste une case à cocher. Nous devons être     capables de montrer à un utilisateur toutes les données dont nous   disposons à son sujet, et nous devons régulièrement lui demander   s'il accepte de nous laisser utiliser ses informations d'une manière bien précise. » 

Et le potentiel de croissance de Portage CyberTech est grand, car si environ 74% des citoyens considèrent avoir de l’expérience avec l’utilisation d’une identité numérique, seulement 16% des fonctionnaires savent comment l’utiliser ou l’intégrer dans leur organisation1. 

Pourquoi? Don pense que la technologie peut être intimidante et considérée à tort comme difficile à implanter. Il est vrai qu’avant, les entreprises technos parlaient parfois un jargon difficile à comprendre. 

Chez Portage CyberTech, cette époque est révolue.  

« Ne parlons pas technologie. Parlons de vos objectifs en tant que gouvernement ou organisation. Qu'essayez-vous de réaliser ? Discutons de vie privée, de gestion des données, de sécurité et d’évolutivité pour vous aider à fournir des services aux citoyens. » 

Convivialité et évolutivité d’abord 

Don Cuthbertson précise que pour arriver à changer les habitudes des employés gouvernementaux ou ceux des grandes institutions, il ne faut pas perturber leurs processus. Trop souvent, les entreprises technologiques veulent changer les cycles de travail et c’est là que la transformation échoue. 

« Nous nous adaptons aux processus analogues ce qui est super important. Chez Portage CyberTech, nous ne voulons pas créer de rupture car les organisations gouvernementales ne peuvent pas changer sur un coup de tête. Le changement doit être simple. » 

Ainsi quelqu’un qui n’a aucun réflexe techno pourra commencer lentement, les plus aguerris pourront en tirer parti plus vite. La clientèle pourra aussi tout autant profiter de services depuis leur maison ou bien se rendre aux bureaux d’une organisation. « Personne n’est laissé derrière. » 

Par exemple, en numérisant des processus longs, des citoyens obtiendront des subventions plus vite ou bien des parents trouveront des rendez-vous médicaux plus facilement pour leurs enfants. Un seul processus transparent et une seule connexion pour tous les services. 

« Pensez comment voyager est plus facile aujourd'hui. Tout peut être fait d'un téléphone. Vous pouvez avoir votre carte d'embarquement électroniquement, vous enregistrer à l hôtel, remplir une déclaration douanière, etc. Nous pouvons faire ça pour la vie de tous les jours. » 

Don Cuthbertson insiste sur l’aspect intuitif et évolutif des solutions de Portage CyberTech.  

« Au final, c'est toujours une question de design. Une bonne solution technologique doit être facile à utiliser et facile à comprendre. Ensuite, nous pouvons imaginer à d'autres possibilités. Nous pouvons envisager d'autres domaines, innover et appliquer la technologie à des endroits qui n'ont pas été envisagés jusqu'à maintenant. » 

Et c’est ici que ça devient intéressant, puisqu’une fois la transformation de nos organisations gouvernementales réalisées, la société aura de nombreuses nouvelles possibilités à portée de main. 

 

 

Préparer notre société à la 4e révolution industrielle 

Imaginez voter en ligne aux élections ou obtenir une audience à un tribunal en moins de 48h. C’est possible.  

« Avec la technologie, les gouvernements et les organisations peuvent innover et se concentrer sur la qualité de leurs programmes au lieu de gérer les contraintes liées aux processus administratifs. » 

Pour Don Cuthbertson, les gouvernements et organisations n’ont plus le choix. Elles doivent se métamorphoser et pas seulement pour répondre aux enjeux locaux, mais aussi pour conserver la compétitivité de notre société à l’échelle mondiale. Selon lui, si on laisse l’accélération aller sans la participation des services publics, c’est une transformation qui va se faire au détriment des personnes. 

« À l'heure de la 4e révolution industrielle, surtout avec l'adoption accélérée de l'IA et de l'automatisation, je pense que nous avons besoin de responsabilité. Quand on parle de machine learning, il y a encore plus de responsabilités parce que les ordinateurs peuvent faire énormément d'hypothèses sur des données erronées. » 

De fait, pour s’assurer de créer des technologies efficientes et responsables, Don Cuthbertson est d’avis que des solutions comme celles de Portage CyberTech peuvent contribuer à créer des données claires avec le consentement de la population.  

« Les organisations qui fonctionnent de manière numérique disposent d'informations appropriées sur leurs services et peuvent les améliorer en utilisant les bonnes données. De plus, si les tâches administratives redondantes sont réduites de 90 %, les fonctionnaires auront plus de temps pour interagir avec les personnes qui ont besoin de services. » 

Et un gouvernement numériquement efficace, c’est un gouvernement qui comprend les impacts de la technologie sur les personnes, des impacts réels et quotidiens. Pour Don, ce virage technologique peut se faire correctement seulement si les institutions y participent activement.  

« Une accélération technologique responsable peut aider à surmonter le manque de main-d'œuvre, la résilience climatique et renforcer la stabilité démocratique. » 

Pour appuyer sa pensée, il cite Klaus Schwab du Forum économique mondial à propos de la 4e révolution : “la capacité d'adaptation des systèmes gouvernementaux et des autorités publiques déterminera leur survie. S'ils se montrent capables d'embrasser un monde en pleine mutation, notamment en soumettant leurs structures à des degrés de transparence et d'efficacité susceptibles de maintenir leur avantage concurrentiel, ils résisteront. S’ils ne sont pas capables d'évoluer, ils connaîtront une instabilité croissante.2 

Et chez Portage CyberTech, tout est prêt pour aider les organisations gouvernementales à relever ce défi en toute confiance.

1 https://diacc.ca/wp-content/uploads/2022/05/DIACC-Industry-Survey_Final.pdf
2 https://www.weforum.org/agenda/2016/01/the-fourth-industrial-revolution-what-it-means-and-how-to-respond/

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